temperature de services des vins

Quelle est la température idéale pour servir du vin ?

temperature de services des vins

 

Vous vous apprêtez à déboucher une bonne bouteille, mais vous vous interrogez sur la température idéale pour la déguster ? Votre question est pertinente, car la température de service des vins influence grandement leur qualité gustative. Trop chaud, le vin dévoilera une lourdeur alcoolique. Trop froid, il se révélera astringent et fermé. Mais alors, comment déterminer la température idéale ? Dans cet article, nous allons vous guider pour que vous puissiez servir vos vins dans les conditions optimales. Préparez votre thermomètre et votre tire-bouchon, nous partons à la découverte de la température de service des vins.

Comprendre l'impact de la température sur la dégustation du vin

 

Vous vous demandez sûrement comment la température de service des vins peut influencer votre dégustation ? Les arômes d'un vin, son goût et sa texture en bouche sont tous affectés par la température à laquelle il est servi.

Lorsqu'un vin est trop froid, ses arômes sont inhibés, rendant sa dégustation moins agréable. À l'inverse, un vin servi trop chaud peut paraître lourd et alcoolisé. La température de service des vins est donc un élément à ne pas négliger pour apprécier pleinement chaque bouteille.

  • Pour les vins blancs, une température de service autour de 10 à 12°C est recommandée. 
  • Les vins rouges, quant à eux, se dégustent idéalement entre 16 et 18°C
  • Les vins rosés, eux, se savourent à une température de 8 à 10°C.

La température de service des vins est donc un véritable jeu d'équilibre. Elle permet de mettre en valeur les qualités d'un vin sans masquer ses défauts. Ainsi, chaque vin, qu'il soit rouge, blanc ou rosé doit être servi à une température qui lui est propre pour révéler tout son potentiel.

Identifier la température idéale pour les vins blancs

 

Dans la quête de la température de services des vins parfaite, le vin blanc demande une attention particulière. En général, servez-le frais, entre 7 et 11 degrés Celsius. À cette température, les arômes délicats et les nuances subtiles du vin sont mis en valeur.

Attention toutefois, tous les vins blancs ne sont pas égaux. Certains, comme le Chardonnay, préfèrent une température légèrement plus chaude, autour de 10 à 13 degrés. D'autres, comme le Sauvignon Blanc, s'épanouissent à des températures plus fraîches, entre 9 et 12 degrés.

Pour atteindre la température de services des vins idéale, on peut utiliser un seau à glace pour refroidir rapidement la bouteille. Une autre astuce est de garder le vin au réfrigérateur, puis de le sortir 15 à 20 minutes avant de le servir.

Déterminer la température de service parfaite pour les vins rouges

 

Vous vous demandez quelle est la température de service idéale pour les vins rouges ? La réponse est simple : entre 16 et 18 degrés Celsius. Pourquoi ? Parce qu'à cette température, les arômes du vin rouge sont libérés de manière optimale.

Il faut savoir que la température de service des vins rouges dépend aussi du type de vin. Un vin rouge jeune et fruité se sert plutôt frais, autour de 13-15 degrés. Un vin rouge plus complexe et mature, comme un grand cru, se savoure à 18 degrés.

Attention à ne pas servir votre vin rouge trop chaud ! Une température élevée risque de mettre en avant l'alcool et de masquer les saveurs. À l'inverse, un vin rouge trop frais ne dévoilera pas tous ses arômes.

Une bonne astuce pour atteindre la température de service des vins rouges idéale ? Placez votre bouteille hors du réfrigérateur environ une heure avant de la déguster. Ainsi, le vin aura le temps de se tempérer.

Respecter la température recommandée pour les vins rosés et les champagnes

 

Les vins rosés et les champagnes méritent toute votre attention en termes de température de service. Ne les négligez pas !

Le vin rosé doit être servi entre 8 °C et 10 °C. Pourquoi ? Un rosé trop chaud perd de sa fraîcheur, son principal atout. Un rosé trop froid ne déploie pas ses arômes comme il le devrait. Une température de service des vins bien respectée est la clé d'une dégustation réussie.

Passons maintenant au champagne. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, le champagne n'aime pas le froid extrême. Une température de service des vins autour de 9 °C est idéale pour lui. Trop froid, le champagne devient muet, ses bulles sont moins présentes et son goût est altéré.

Ainsi, respecter la température de service des vins rosés et des champagnes contribue grandement à la qualité de votre expérience de dégustation. Prenez le temps de faire les choses bien. Vos papilles vous remercieront !

Utiliser les accessoires adéquats pour maintenir la température du vin

 

Découvrez comment maintenir la température de service des vins avec les accessoires adaptés. Un vin à bonne température révèle ses arômes et saveurs. Utilisez un thermomètre à vin pour vérifier la température. Insérez-le dans le goulot de la bouteille ouvert. Attendez quelques secondes et lisez la température. Simple et efficace, non ?

Vous pouvez aussi investir dans un seau à vin. Remplissez-le de glace et d'eau, et laissez votre bouteille s'y rafraîchir. C'est un excellent moyen de garder votre vin à la température de service idéale. Pour les vins rouges, privilégiez une cave à vin électrique qui maintient une température constante.

L'utilisation d'une carafe peut aussi aider à atteindre la température de service des vins. Versez le vin dans la carafe et laissez-le respirer. La température de la pièce aidera le vin à atteindre celle de service.

Soyez créatifs et explorez d'autres accessoires. Chaque vin est unique et mérite une attention particulière pour sa température. Prenez plaisir à découvrir et à savourer chaque goutte à sa juste température.

Adapter la température de service en fonction des saisons et de l'occasion

 

Adapter la température de service des vins en fonction des saisons et de l'occasion fait partie du plaisir de la dégustation. En été, servez vos vins blancs et rosés bien frais. Un vin rouge léger peut aussi se déguster légèrement rafraîchi. En hiver, privilégiez des vins rouges puissants et généreux, à température ambiante.

La température de service des vins influe sur l'expression des arômes. Un vin trop froid perd en complexité aromatique. À l'inverse, un vin trop chaud devient lourd et alcoolisé. Trouvez le juste milieu pour respecter le vin et ses saveurs.

Chaque occasion demande une attention particulière. Un apéritif convivial appelle des vins frais et légers, tandis qu'un repas festif mérite des vins plus structurés et complexes. Adaptez la température de service en conséquence.

La température de service des vins n'est pas une science exacte. C'est à vous de jouer, d'expérimenter et de trouver ce qui vous plaît. Le vin est avant tout une affaire de goût et de plaisir. Alors, amusez-vous !

 

Chaque type de vin, qu'il soit rouge, blanc, rosé ou mousseux, a sa propre température idéale pour libérer tous ses arômes. La règle générale est que les vins rouges sont servis à une température plus élevée que les vins blancs. Au final, le respect de la température de service des vins est essentiel pour apprécier pleinement leur complexité et leur richesse. Alors, prêtez attention à votre thermomètre avant de servir votre prochaine bouteille. L'expérience en vaut la peine ! Surtout si vous dégustez les délicieux vins de Maison Lavau, reconnue pour son expertise dans le domaine. 

Réchauffement climatique et cépages

Le réchauffement climatique met-il en danger les cépages de la vallée du Rhône ?

 

Réchauffement climatique et cépages

Le réchauffement climatique s'est rapidement imposé comme la question cruciale de notre siècle. Parmi les nombreux secteurs impactés, celui de la viticulture suscite de plus en plus d'inquiétudes. Vous vous demandez sans doute en quoi cela concerne la vallée du Rhône, région viticole emblématique de la France. Découvrons ensemble comment cette problématique environnementale pourrait menacer l'avenir des cépages qui font la réputation de cette région. Nous aborderons dans cet article la question suivante : le réchauffement climatique met-il en danger les cépages de la vallée du Rhône ?

Comprendre le lien entre réchauffement climatique et viticulture

 

Vous vous demandez peut-être comment le réchauffement climatique affecte la viticulture, notamment les cépages de la vallée du Rhône ? Maison Lavau répond à vos interrogations. 

Les vignes, comme tout être vivant, ont besoin d'un certain équilibre pour prospérer. Lorsque la température augmente, leur cycle de croissance s'accélère, ce qui peut affecter leur qualité.

Le réchauffement climatique peut également réduire la période de dormance des vignes durant l'hiver. Cela peut entraîner une maturation précoce des raisins, affectant la teneur en sucre et en acide, deux composants clés du vin.

La vallée du Rhône, célèbre pour ses vins corsés et épicés, pourrait être particulièrement touchée. Vous vous demandez pourquoi ? Les cépages typiques de cette région, comme le Syrah, sont connus pour leur besoin de chaleur pour mûrir. Toutefois, une chaleur excessive peut entraîner une sur-maturation, nuisant à la qualité du vin.

Rappelons-nous que chaque verre de vin est le produit d'un équilibre délicat entre la nature et l'homme. Un équilibre que le réchauffement climatique menace.

Analyser l'impact des variations climatiques sur les cépages du Rhône

 

Les cépages du Rhône sont robustes. Ils résistent à des conditions climatiques variées et produisent des vins remarquables. Mais avec le réchauffement climatique, ces cépages rencontrent des défis inédits. L'augmentation des températures provoque une maturation précoce des raisins, affectant la qualité du vin.

Face à ces défis, les viticulteurs doivent s'adapter. Ils expérimentent différentes approches pour minimiser l'impact du réchauffement climatique sur leurs vignobles. Voici quelques stratégies couramment utilisées :

  • Modulation des techniques de taille pour retarder la maturation des raisins.
  • Utilisation de la couverture végétale pour protéger les vignes de la chaleur excessive.
  • Introduction de cépages résistants à la chaleur.

L'innovation joue ainsi un rôle clé. Les viticulteurs du Rhône font preuve de créativité et de résilience pour préserver la qualité de leurs vins. Le réchauffement climatique est un défi, mais c'est aussi une opportunité de repenser et de remodeler l'industrie du vin.

Identifier les cépages les plus menacés par le changement climatique

 

Vous voulez savoir quels cépages de la vallée du Rhône sont en danger à cause du réchauffement climatique ? On vous présente les plus menacés.

  • Le Grenache est le premier sur la liste. Ce cépage, qui aime le soleil, souffre de la chaleur extrême. Les grappes de raisin se dessèchent, ce qui affecte grandement la qualité du vin.
  • Le Mourvèdre est aussi touché. Un été trop chaud peut faire mûrir les raisins trop rapidement. Le résultat ? Un vin avec un goût de fruit trop mûr.
  • On retrouve aussi le Carignan. Connu pour sa résistance aux conditions difficiles, il montre des signes de faiblesse face à la chaleur intense. Les vignes, stressées, produisent moins de raisins.
  • Et le Syrah ? Ce cépage, qui a besoin de nuits froides pour développer ses arômes, souffre des températures nocturnes plus élevées. Les vins produits sont moins aromatiques et plus alcoolisés.

Le réchauffement climatique est loin d'être anodin pour la vallée du Rhône. Les effets sont réels et touchent même nos cépages préférés. Il est temps d'agir pour préserver notre patrimoine viticole.

Proposer des solutions pour préserver les cépages de la vallée du Rhône

 

Face au réchauffement climatique, il est impératif de protéger les cépages de la vallée du Rhône. Vous vous demandez comment ? Nous avons des solutions. D'abord, la sélection de cépages résistants peut aider. Des variétés plus tolérantes aux conditions extrêmes sont à explorer. C'est la première étape pour garder vos vignes en bonne santé.

Ensuite, pensez à l'irrigation. Une bonne gestion de l'eau est permet de combattre les effets de la sécheresse. Pensez aux systèmes d'irrigation goutte à goutte. Ils permettent d'économiser l'eau tout en assurant aux cépages l'humidité nécessaire.

La biodynamie est une autre solution à considérer. Cette méthode agricole encourage l'équilibre entre la vigne et son environnement. Elle stimule la résilience des plantes face aux changements climatiques. En optant pour la biodynamie, vous contribuez à la préservation de l'écosystème viticole.

Enfin, la diversification des cépages est une stratégie efficace. Introduire de nouvelles variétés peut améliorer la résistance de vos vignes. Vous pouvez ainsi anticiper les défis climatiques et assurer la pérennité de vos cultures.

Voilà des solutions pour protéger les cépages de la vallée du Rhône. Chacun peut agir à son niveau. Ensemble, nous pouvons faire face aux effets du réchauffement climatique sur nos vignes.

 

Il est indéniable que le réchauffement climatique pose un défi majeur pour les cépages de la vallée du Rhône. Les changements de température et les conditions climatiques extrêmes menacent la qualité et la quantité de la production viticole. Pourtant, face à ce phénomène, les vignerons ne restent pas les bras croisés. L'adaptation et l'innovation sont de mise pour préserver ce patrimoine viticole. Vous, amateurs de vin, pouvez aussi jouer votre rôle en soutenant une consommation responsable et durable.

cycle de la vigne

Cycle de la vigne et des terroirs en 3 étapes

cycle de la vigne

Vous avez toujours été fascinés par l'univers viticole ? Vous vous demandez comment de simples grains peuvent donner naissance à un nectar aussi délicieux ? C'est le moment de découvrir le cycle de la vigne et des terroirs en 3 étapes. Dans cet article, nous allons vous initier à l'art de la viticulture, de la plantation à la récolte. Vous comprendrez le rôle crucial de la terre et des conditions climatiques dans la qualité du vin. Préparez-vous à un voyage fascinant au cœur des vignobles où l'on marie tradition, patience et savoir-faire. 

Comprendre le cycle annuel de la vigne en détail

 

Comprendre le cycle de la vigne en détail nous plonge dans un voyage fascinant que Maison Lavau va vous faire découvrir. C'est un processus étonnant, un ballet de la nature rythmé par les saisons. Chaque étape du cycle annuel joue un rôle déterminant pour la qualité du raisin et, par conséquent, du vin produit.

Le cycle de la vigne commence avec le débourrement au printemps. Les bourgeons gonflent et éclatent, donnant naissance à de jeunes pousses. Ces nouvelles pousses accueilleront les futures grappes de raisins.

En été, la floraison a lieu. Les fleurs de vigne se transforment en baies. C'est la nouaison. Les baies de raisin commencent leur maturation. Elles grossissent, leur couleur change. C'est la véraison.

L'automne voit arriver la récolte, le moment le plus attendu du cycle de la vigne. Les raisins sont cueillis à maturité. Ils sont prêts à être transformés en vin.

En hiver, la vigne se repose. Elle perd ses feuilles. C'est la période de taille, pour préparer la vigne à la nouvelle saison de croissance.

Voilà le cycle de la vigne en détail. Un processus naturel plein de merveilles qui donne naissance à nos vins préférés.

Voici quelques indices pour reconnaître les étapes du cycle de la vigne :

  • Bourgeon éclot : début du printemps
  • Nouaison : début de l'été
  • Véraison : milieu de l'été
  • Maturation : fin de l'été, début de l'automne

 

Connaître l'influence du terroir sur le cycle de la vigne

 

Le terroir influe sur le cycle des vignes, vous l'ignorez peut-être. Alors, plongeons ensemble dans cette découverte fascinante !

Le sol

Le sol, la météo, l'exposition au soleil, tous ces éléments composent le terroir. Ils jouent un rôle direct sur la vigne. Ils modulent son cycle, ses phases de croissance et de repos.

Imaginez une vigne plantée dans un sol riche en minéraux. Le cycle de la vigne s'en trouve boosté. Les raisins se gorgeront de ces minéraux, donnant un vin aux saveurs complexes.

A contrario, un sol pauvre obligera la vigne à plonger ses racines plus profondément. Le cycle de la vigne sera plus lent, mais les raisins produiront un vin d'une grande finesse.

 

Le climat

Et que dire du climat ? Un terroir exposé au soleil avec des pluies régulières favorisera un cycle de la vigne rapide. La vigne produira des raisins sucrés, parfaits pour un vin doux.

Mais si le terroir est plus aride, la vigne cherchera à survivre. Son cycle sera lent, ses raisins concentrés en arômes, idéals pour un vin fort et corsé.

Voilà, vous voyez comment le terroir influence le cycle de la vigne. Souvenez-vous-en lors de votre prochaine dégustation !

 

Adopter les bonnes pratiques pour respecter le cycle de la vigne

 

Adopter les bonnes pratiques pour respecter le cycle de la vigne est un vrai défi. Vous devez comprendre les différentes étapes et anticiper vos actions. Le cycle de la vigne est un processus naturel, respectez-le pour obtenir une production de qualité.

 

Tailler la vigne

C'est une étape délicate qui nécessite une bonne connaissance de la vigne. Taillez au bon moment pour favoriser la croissance de la vigne et la formation des grappes de raisins.

 

Le palissage

Après la taille vient le palissage. Cette étape consiste à guider la croissance de la vigne en la liant à des poteaux. Le palissage aide à optimiser l'exposition au soleil et facilite la récolte.

 

La vendange

La vendange est l'étape finale du cycle de la vigne. Elle doit être effectuée au bon moment pour garantir la qualité du raisin. Une vendange trop précoce ou trop tardive peut affecter la qualité du vin.

 

Le respect du cycle est une tâche complexe qui demande de l'expérience et des connaissances. Adoptez les bonnes pratiques et vous obtiendrez des résultats exceptionnels.

 

De la dormance à la récolte, le cépage de la vigne compte plusieurs étapes. Chacune a sa propre importance et influence directement la qualité du raisin et donc du vin produit. Le terroir, quant à lui, apporte des spécificités uniques à chaque vignoble, enrichissant la diversité des vins. Vous avez maintenant une meilleure compréhension du travail complexe et méticuleux des vignerons, qui s'adaptent constamment aux conditions climatiques et aux exigences du cycle de la vigne. N'oubliez pas, chaque verre de vin est un reflet de cette merveilleuse symphonie entre la nature et l'homme. 

 

Et pour découvrir notre sélection de vin Lavau, c’est par ici

chateauneuf du pape histoire

L’histoire de Châteauneuf-du-Pape en 5 minutes

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Vous êtes amateurs d'histoire et d'œnologie ? Partons ensemble sur la trace de Châteauneuf-du-Pape, un petit village de Provence qui, grâce à son vin, a marqué de son empreinte l'histoire de France. Au fil des siècles, ce terroir d'exception a vu se succéder popes, rois et vignerons, tous conquis par le caractère unique de son nectar. Qu'importe si vous êtes novice ou connaisseur, l’histoire de Châteauneuf-du-Pape saura vous captiver. En 5 minutes, nous allons parcourir des siècles d'histoire, des premières vignes plantées par les Romains jusqu'à la renommée mondiale actuelle. Prêts pour ce voyage dans le temps ?

Découvrir l'origine du nom Châteauneuf-du-Pape

 

Maison Lavau vous emmène au cours d’un voyage qui commence au XIVe siècle. À cette époque, les papes résidaient en Avignon. Ils appréciaient particulièrement les vins de la région. L'un d'eux, Jean XXII, décida de construire une résidence d'été à quelques kilomètres d'Avignon, dans un petit village appelé Calcernier.

Le château fut construit et le village prit une nouvelle dimension. Il devint le "nouveau château du pape", ou en français médiéval, Châteauneuf-du-Pape. Le nom est resté, témoignant de l'histoire papale du village.

 

L’histoire ne s'arrête pas là. Les papes ont joué un rôle majeur dans le développement viticole de la région. Ils ont encouragé la plantation de vignes autour du château. Leur influence a contribué à faire de Châteauneuf-du-Pape une appellation de renom.

Aujourd'hui, lorsque vous dégustez un vin de Châteauneuf-du-Pape, vous savourez un morceau d'histoire. Chaque gorgée est un hommage à ces papes qui ont su reconnaître la qualité exceptionnelle des vins de ce terroir.

Explorer l'évolution du vignoble de Châteauneuf-du-Pape

 

Imaginez-vous parcourir des siècles d'histoire en explorant le vignoble de Châteauneuf-du-Pape. Cette région viticole, riche de traditions, a vu son paysage se transformer au fil du temps. Son évolution reflète l'adaptation constante des vignerons face aux défis climatiques et économiques.

 

L’histoire de Châteauneuf-du-Pape commence au XIVe siècle, lorsque les papes s'installent à Avignon. Ils encouragent la viticulture dans la région et le vignoble gagne en notoriété. Le vin de Châteauneuf-du-Pape devient rapidement une référence, apprécié pour sa qualité exceptionnelle.

 

Au XVIIe siècle, le vignoble connaît une période difficile. Les ravages du phylloxéra, un insecte nuisible, mettent à mal la production. Les vignerons sont contraints de repenser leurs méthodes de culture pour sauver leurs vignes. Ils expérimentent de nouvelles techniques, comme la greffe de vignes résistantes.

 

Le XXe siècle marque une nouvelle étape dans l'évolution du vignoble. En 1936, Châteauneuf-du-Pape devient la première appellation d'origine contrôlée (AOC) de France. Ce label garantit l'authenticité et la qualité des vins produits. Cette reconnaissance officielle contribue à la renommée internationale du vignoble.

S'immerger dans l'histoire moderne de Châteauneuf-du-Pape

 

Cette appellation a permis à la région de se distinguer. Le vin de Châteauneuf-du-Pape devient un produit de luxe, apprécié à travers le monde. Les vignerons ont aussi instauré des normes rigoureuses pour la vinification. Ils ont ainsi garanti l'excellence du vin.

 

Après la Seconde Guerre mondiale, l'histoire de Châteauneuf-du-Pape prend une nouvelle dimension. Le village devient une destination touristique prisée. Les visiteurs viennent déguster les vins, découvrir les vignobles et se balader dans les rues pavées du village.

 

L'histoire de Châteauneuf-du-Pape est fascinante. Elle est le reflet de l'évolution de l'industrie viticole française. Vous avez maintenant un aperçu de l'histoire moderne de Châteauneuf-du-Pape. Plongez-vous encore plus dans cette histoire lors de votre prochaine visite du village.

Quelques anecdotes sur Châteauneuf-du-Pape 

 

Une des caractéristiques distinctives des vignobles de Châteauneuf-du-Pape est l'utilisation de pierres blanches dans les vignes. Cette tradition remonte au temps des papes, qui ont ordonné que les sols soient recouverts de pierres pour retenir la chaleur du soleil pendant la journée et la restituer la nuit, aidant ainsi les raisins à mûrir plus rapidement et à atteindre une qualité supérieure.

 

Il est intéressant de noter que le vignoble de Châteauneuf-du-Pape a une règle unique concernant les cépages autorisés. Alors que la plupart des régions viticoles françaises ont des restrictions strictes sur les cépages, Châteauneuf-du-Pape permet l'utilisation de pas moins de 13 cépages différents dans ses vins rouges, notamment le Grenache, la Syrah, le Mourvèdre et le Cinsault. Cette diversité de cépages contribue à la complexité et à la richesse des vins de Châteauneuf-du-Pape.

 

Enfin, une dernière anecdote intéressante est que chaque bouteille de Châteauneuf-du-Pape est estampillée d'un sceau papal. Cela rappelle l'histoire et le lien étroit entre la région et la papauté. Ce sceau est un symbole de qualité et d'authenticité, garantissant que le vin provient bien de l'appellation Châteauneuf-du-Pape.

 

Châteauneuf-du-Pape offre ainsi un voyage à travers le temps. Vous avez découvert comment ce petit village provençal a su préserver et mettre en valeur son patrimoine pour devenir une référence mondiale en matière de vin. Vous comprenez maintenant pourquoi chaque bouteille de Châteauneuf-du-Pape raconte une partie de cette riche histoire. Alors, la prochaine fois que vous dégusterez ce vin, pensez à l'extraordinaire parcours qui a permis de le créer. Dégustez donc, mais dégustez en connaisseurs !

cépage vallée du rhône

Les cépages de la vallée du Rhône : Le Guide par Lavau

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Découvrez l'univers fascinant des cépages de la vallée du Rhône, grâce à ce guide élaboré par Lavau. Ce guide vous permettra de naviguer à travers les différentes variétés de raisins qui font la réputation de cette région viticole d'exception. Vous serez initiés aux secrets de la vinification, de la vigne à la bouteille. Vous apprendrez à reconnaître et à apprécier les caractéristiques uniques de chaque cépage, leur subtilité et la richesse de leurs arômes. Ce voyage œnologique vous conduira au cœur des terroirs de la vallée du Rhône, pour une expérience sensorielle inoubliable. Préparez-vous à une dégustation hors du commun !

Identifier les différents cépages de la vallée du Rhône

Vous cherchez à identifier les différents cépages de la vallée du Rhône ? Bienvenue dans ce guide de Lavau !

 

Le cépage vallée du Rhône se divise en deux catégories : les cépages blancs et les cépages rouges. Parmi les blancs, on retrouve la Marsanne, la Roussanne et le Viognier. Ils donnent des vins aux arômes fruités et floraux, parfaits pour accompagner les poissons et fruits de mer.

 

Les cépages rouges de la vallée du Rhône sont plus variés. Le Grenache, le Syrah et le Mourvèdre sont les plus connus. Ils offrent des vins puissants et tanniques, idéaux pour les viandes rouges et les fromages.

 

Chacun de ces cépages a des caractéristiques spécifiques. Par exemple, le Grenache donne des vins fruités tandis que la Syrah apporte des notes épicées. Le Viognier, lui, est réputé pour son nez floral et ses saveurs d'abricot.

 

Alors, prêts à explorer le monde des cépages de la vallée du Rhône ? Faites confiance à vos papilles et partez à la découverte de ces vins aux multiples facettes !

Comprendre les caractéristiques de chaque cépage

Comprendre les caractéristiques de chaque cépage vallée du Rhône est une aventure passionnante. Chaque cépage a des particularités qui le rendent unique. Les connaitre, c'est apprendre à apprécier le vin à un tout autre niveau.

Le Grenache

Ce cépage de la vallée du Rhone est très résistant, il s'épanouit sous le soleil et donne des vins puissants et généreux. Il est souvent associé à d'autres cépages pour équilibrer le vin.

Le Syrah

Autre cépage vallée du Rhône est plutôt capricieux. Il préfère les sols granitiques et donne des vins fins et élégants, avec des notes de fruits rouges et d'épices.

Le Mourvèdre

Le Mourvèdre est un cépage tardif. Il a besoin de beaucoup de soleil pour mûrir et donne des vins riches et structurés, aux arômes complexes de fruits noirs, d'épices et de cuir. 

 

Chaque cépage a ses spécificités, ses goûts et ses arômes. En connaissant ces caractéristiques, vous pourrez mieux apprécier les vins de la vallée du Rhône et faire des choix plus éclairés.

Apprendre à déguster les vins de la vallée du Rhône

Appréciez les subtilités des vins de la vallée du Rhône commence par la compréhension des cépages. La dégustation de vin est une expérience sensorielle. 

Observez la couleur 

Les vins rouges de la vallée du Rhône vont du rubis profond au violet intense. Les blancs, eux, sont souvent d'un doré lumineux. Leur brillance en dit long sur leur richesse.

 

Sentez les arômes

Les vins rouges de la vallée du Rhône dégagent souvent des notes de fruits rouges, d'épices et de cuir. Les blancs, quant à eux, peuvent révéler des arômes de fruits blancs, de fleurs ou de miel. Chaque cépage de la vallée du Rhône a sa propre palette aromatique.

Goûtez enfin

Les vins de la vallée du Rhône sont réputés pour leur puissance et leur élégance. Leur équilibre entre alcool, acidité et tanins en fait des vins harmonieux et agréables en bouche. Laissez-vous surprendre par leur longueur en bouche et leur complexité.

Savoir associer les vins du Rhône avec les bons mets

Savoir associer les vins du Rhône avec les bons mets est un art que vous pouvez maîtriser. Les cépages de la vallée du Rhône sont divers et variés. Chaque vin possède son propre caractère et ses propres arômes. Il est donc nécessaire de bien connaître ses vins pour les associer avec les mets appropriés.

 

Les vins rouges de la vallée du Rhône, issus de cépages comme le Grenache ou la Syrah, sont parfaits pour accompagner des plats de viande rouge. Leur richesse en tannin et leur robustesse apportent une belle harmonie avec les saveurs prononcées de ces mets.

 

Les vins blancs de la vallée du Rhône, élaborés à partir de cépages comme le Viognier ou la Marsanne, se marient bien avec les poissons et fruits de mer. Leur fraîcheur et leur légèreté contrastent agréablement avec le goût iodé de ces aliments.

 

Voici quelques exemples d'associations réussies :

 

  • Le Gigondas rouge avec un carré d'agneau rôti.
  • Le Condrieu blanc avec un plateau de fruits de mer.
  • Le Châteauneuf-du-Pape rouge avec un bœuf bourguignon.

 

Explorez les cépages de la vallée du Rhône et leurs accords gourmands. La clé est de tester, de goûter et de s'amuser. Le mariage entre le vin et la nourriture est une affaire de goût personnel. Alors, lancez-vous dans cette aventure gustative !

Connaître l'histoire et l'évolution des cépages de la vallée du Rhône

Connaissez-vous l'histoire des cépages de la vallée du Rhône? Leur évolution est fascinante. Commençons par le début. Au Iᵉʳ siècle, les Romains cultivent les premiers cépages.

Le Moyen Âge apporte un changement significatif. Les moines améliorent les techniques de viticulture. Les cépages se diversifient et s'adaptent à la vallée du Rhône.

Au XIXᵉ siècle, le phylloxéra ravage les vignobles. Les cépages de la vallée du Rhône subissent une transformation. Les viticulteurs optent pour des variétés résistantes.

 

Vous avez ainsi pu apprécier la complexité des vins produits dans cette région, allant des rouges corsés aux blancs délicats, en passant par des rosés raffinés. Le guide Lavau vous a offert une véritable promenade à travers les vignobles, en vous présentant les caractéristiques spécifiques de chaque cépage. Vous savez désormais que chaque verre de vin issu de la vallée du Rhône est le fruit d'un savoir-faire ancestral et d'une diversité de terroirs incomparable. Alors préparez-vous à déguster et à savourer !

température-conservation-vin

La température idéale pour la conservation de vin

Ah, le vin ! Ce nectar divin qui nous fait tant vibrer. Mais pour pouvoir en profiter pleinement, il faut savoir le conserver dans les meilleures conditions. Et cela passe avant tout par la température ! Alors, quelle est la température idéale pour votre vin ? C'est une question qui peut sembler complexe, mais pas de panique ! Dans cet article, nous allons vous donner toutes les astuces pour conserver votre vin comme un pro. Vous n'aurez plus jamais à vous  en inquiéter, et pourrez savourer chaque gorgée comme il se doit. Santé !

Connaître la plage de température 

Pour conserver votre vin dans les meilleures conditions, il est essentiel de vérifier la plage de température idéale pour votre bouteille. En effet, la température de conservation du vin est un facteur déterminant pour préserver ses arômes et sa qualité. Ainsi, avant de stocker votre vin, prenez le temps de connaître la plage de température recommandée pour votre bouteille.

La plage de température idéale pour la conservation de vin varie selon le type de vin et le mode de conservation. En général, il est recommandé de conserver le vin à une température comprise entre 10°C et 18°C. Cependant, certaines bouteilles nécessitent une plage de température plus spécifique.

Voici une liste de températures recommandées pour différents types de vin :

Vin blanc : 8°C à 12°C

Vin rouge léger : 12°C à 16°C

Vin rouge corsé : 16°C à 18°C

Vin rosé : 8°C à 12°C

Champagne et vins mousseux : 5°C à 8°C

Il est important de noter que la température de conservation du vin ne doit pas varier brusquement. Les variations de température peuvent altérer la qualité du vin et affecter ses arômes. Il est donc recommandé de stocker votre vin dans un endroit frais, à l'abri de la lumière et des vibrations.

Enfin, si vous n'êtes pas certain de la plage de température idéale pour votre bouteille de vin, n'hésitez pas à consulter les informations fournies par le producteur ou à demander conseil à un expert en vin. En respectant la plage de température recommandée, vous pourrez conserver votre vin dans les meilleures conditions et apprécier tous ses arômes et sa qualité.

Contrôler la température 

Contrôler la température est essentiel pour assurer une bonne conservation de votre vin. Il est important de mesurer régulièrement la température de votre cave à vin et d'ajuster si nécessaire. Pour cela, voici quelques conseils :

  • Investissez dans un thermomètre de cave à vin pour mesurer la température avec précision.
  • Gardez votre cave à vin à une température constante, entre 11 et 14 degrés Celsius.
  • Assurez-vous que la température ne varie pas trop rapidement, ce qui pourrait affecter la qualité de votre vin.

Il est important de vérifier la température régulièrement, car elle peut fluctuer en fonction de la saison ou de l'activité dans la cave à vin. Si vous constatez que la température est trop élevée, vous pouvez prendre les mesures suivantes :

  • Augmenter la ventilation dans la cave à vin pour abaisser la température.
  • Installer un système de refroidissement si vous vivez dans une région chaude ou si votre cave à vin est exposée à la chaleur.
  • Déplacer les bouteilles de vin vers un endroit plus frais, comme un sous-sol ou un placard.

À l'inverse, si la température est trop basse, vous pouvez :

  • Réduire la ventilation pour augmenter la température.
  • Installer un système de chauffage si votre cave à vin est située dans un endroit froid.
  • Déplacer les bouteilles de vin vers un endroit plus chaud, comme une pièce chauffée.

En suivant ces conseils simples, vous pouvez contrôler la température de votre cave à vin pour assurer une conservation optimale de votre vin. 

Éviter les changements brusques

Pour conserver votre vin dans les meilleures conditions, il est primordial que vous évitiez les changements brusques de température. En effet, les fluctuations de température peuvent altérer la qualité de votre vin, en modifiant son goût et son arôme. Pour éviter cela, vous devez maintenir une température constante. De plus, vous pouvez utiliser un bouchon pour la conservation du champagne afin de garder tous les arômes de votre boisson.

Pour maintenir une température constante, vous pouvez investir dans une cave à vin ou un réfrigérateur spécialement conçu pour la conservation du vin. Ces équipements sont équipés d'un thermostat qui vous permet de régler la température à votre convenance.

Si vous n'avez pas la possibilité d'investir dans une cave à vin ou un réfrigérateur spécifique, vous pouvez également stocker vos bouteilles dans un endroit frais et sombre de votre maison, comme une cave ou un sous-sol. Évitez toutefois de stocker vos bouteilles dans une pièce exposée à la lumière du soleil ou à la chaleur.

En suivant ces conseils simples mais essentiels, vous pourrez garantir une dégustation optimale de vos vins préférés. N'oubliez pas que la température de conservation du vin est un facteur déterminant pour apprécier pleinement les subtilités de chaque bouteille. Maison Lavau s’évertue à vous fournir les meilleurs vins ainsi que les conseils de conservation qui vont avec. 

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Quelle est la différence entre les appelations AOP et IGP ?

En matière d’alimentation, les labels de qualité permettent de garantir la provenance d’un produit. Ces Signes d’identification de qualité et d’origine (SIQO) sont attribués à des viandes, des fromages, mais également des vins. Parmi ces appellations reconnues au niveau national et européen, on distingue souvent l’Appellation d’origine protégée (AOP) et l’Indication géographique protégée (IGP). À quoi correspondent ces deux labels ? Quelle est la différence entre AOP et IGP ? LAVAU fait le point avec vous. 

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Qu’est ce l’appellation d’origine protégée (AOP) ? 

 

L’appellation d’origine protégée (AOP) garantit que le vin a été produit et élaboré dans une zone géographique déterminée, un terroir. Reconnu à l’échelle européenne, ce label est apparu en 2009 et constitue un équivalent européen de l’Appellation d’origine contrôlée (AOC). 

Ce dernier est en vigueur depuis 1935. À l’origine, l’AOC avait pour but de lutter contre les fraudes et de protéger le nom du vin, ses caractéristiques ainsi que ses spécificités liées à son territoire de production. 

Aujourd’hui, ce signe d’identification demeure la plus prestigieuse de toutes les appellations françaises, du fait de son exigence et des pratiques viticoles qu’elle implique. Pour pouvoir obtenir l’appellation AOP, un vin doit d’abord obtenir l’appellation AOC et de fait, respecter un cahier de charges particulièrement strict. 

En France, on compte près de 375 vins possédant l’appellation AOC selon l'Institut national de l'origine et de la qualité (INAO). Derrière ce nombre vertigineux se cache une surface de 441.200 hectares de vignes et 21,5 millions d'hectolitres de vin commercialisés chaque année. En outre, la mention AOP représente le trait d’union entre savoir-faire et territoire français.

Quels sont les principaux vignobles AOC ?

 

Parmi les vignobles français AOC notables, on citera bien évidemment la Vallée du Rhône, second grâce à sa superficie et sa production. D’ailleurs, les Côtes-du-Rhône régionaux, les crus de la zone septentrionale ainsi que ceux de la zone méridionale sont tous concernés par le label AOC. Voici une liste des autres vignobles et des vins AOC en France : 

  • Alsace : Alsace, Alsace Grand cru et Crémant d'Alsace, Sélection de grains nobles, Vendanges tardives ;
  • Beaujolais : Beaujolais, Brouilly, Côtes de Brouilly,  Chénas, Chiroubles, Fleurie, Juliénas, Morgon, Moulin à vent, Régnié et Saint Amour ;
  • Bordeaux : Barsac, Fronsac, Graves, Haut Médoc, Lalande de Pomerol, Margaux, Médoc, Moulis, Pauillac, Pessac Léognan, Pomerol, Saint Estèphe, Saint Emilion, Saint Emilion Grand cru, Saint Julien, Sauternes ;
  • Bourgogne : Bourgogne Aligoté, Chablis, Chablis Premier cru, Chablis Grand cru, Chambolle Musigny, Chassagne Montrachet, Corton Charlemagne, Gevrey Chambertin, Givry, Marsannay, Mercurey, Morey Saint Denis 1er cru, Montrachet, Nuits Saint Georges, Nuits Saint Georges 1er cru, Pernand Vergelesses, Pernand Vergelesses 1er cru, Petit Chablis, Pommard, Vosnes Romanée, Vosnes Romanée 1er cru, Vougeot ;
  • Champagne : Champagne et Côteaux Champenois.
  • Corse : Ajaccio, Calvi, Figari, Patrimonio, Sartène, Vin de Corse ;
  • Jura : Arbois, Côtes du Jura, Crémant du Jura, Macvin du Jura ;
  • Languedoc : Cabardès, Faugères, Fitou, IGP Hérault, Languedoc, Limoux, Minervois, Pic Saint Loup, Saint Chinian, Terrasses du Larzac ;
  • Vallée de la Loire : Anjou, Bonnezeaux, Bourgueil, Cheverny, Chinon, Côteaux du Layon, Crémant de Loire, Menetou-Salon, Muscadet, Muscadet Sèvres et Maine, Pouilly Fumé, Quincy, Saint Nicolas de Bourgueil, Sancerre, Saumur-Champigny, Savenières, Touraine, Vouvray.
  • Provence : Bandol, Bellet, Cassis, Côtes de Provence, Palette.
  • Savoie : Bugey, Roussette de Savoie, Seyssel, vin de Savoie
  • Sud-Ouest : Bergerac, Cahors, Gaillac, Irouléguy, Jurançon, Madiran, Monbazillac, Rosette.
  • Roussillon : Banyuls, Collioure, Côtes du Roussillon, Côtes du Roussillon Villages, IGP des Côtes Catalanes, Maury, Rivesaltes, Muscat de Rivesaltes. 

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Qu’est-ce que l’indication géographique protégée ?

 

Créée en 1992, l’indication géographique protégée (IGP) est une dénomination européenne qui remplace depuis 2009 l’appellation française “Vins de Pays”. Lors de sa mise en vigueur en 1968, le label Vin de Pays avait pour but de valoriser la production de vin dans certaines zones géographiques précises.

Tout comme l’AOP/AOC, l’IGP comporte un cahier de charges à respecter. Néanmoins, la principale différence entre AOP et IGP réside dans la souplesse des exigences stipulées dans ce cahier. 

En effet, il est plus simple d’obtenir la mention IGP, car celle-ci protège les vins dont au moins une des étapes de la culture ou du processus de vinification a lieu dans la zone géographique relative à l’appellation. 

Dans les faits, cela veut dire que la zone géographique de production est plus large et que les méthodes de culture et d’élaboration du vin ont bien moins de contraintes qu’un vin AOP ou AOC. 

De plus, l’AOC admet tout au plus une dizaine de cépages tandis que les vignobles IGP ne sont pas limités. 

En France, on compte 74 vins IGP regroupés en 3 types d’IGP : 

  • Les IGP régionales : IGP Atlantique, IGP Comté Tolosan, IGP Comtés Rhodaniens, IGP Méditerranée, IGP Pays d’Oc, IGP Val de Loire.
  • IGP départementales : IGP Alpes-de-Haute-Provence, IGP Alpes-Maritimes, IGP Ardèche, IGP Ariège, IGP Aude, IGP Aveyron, IGP Bouches-du-Rhône, IGP Calvados, IGP Coteaux de l’Ain, IGP Côtes Catalanes,  IGP Côtes du Lot, IGP Drôme, IGP Franche-Comté, IGP Gard, IGP Gers, IGP Haute-Marne, IGP Hautes-Alpes, IGP Haute-Vienne, IGP Ile de Beauté, IGP Isère IGP Landes, IGP Pays de l’Hérault , IGP Puy de Dôme, IGP Saône et Loire, IGP Var, IGP Vaucluse, IGP Vins de la Corrèze, IGP Yonne.

 IGP régionales, IGP départementales et IGP de zones. Ces vins représentent près d’un tiers de la production viticole française. 

Quelle est la différence entre un vin AOP et un vin IGP ? 

 

Pour beaucoup d’amateurs, le vin AOP est intrinsèquement meilleur que le vin IGP du fait de la plus grande exigence du cahier de charges. À vrai dire, les vins de région ne sont pas forcément moins bons que leurs cousins AOP/AOC et ont tout pour séduire les vinophiles sans prétention. D’ailleurs, la catégorie des IGP offre toute une sélection de vins originaux

En effet, si la plupart des IGP sont surtout des petits vins, peu chers et faciles à déguster, ils n’en demeurent pas moins conviviaux et tout à fait plaisants pour un repas entre amis ou un moment passé en terrasse, au soleil. 

En conclusion, une appellation ne peut définir le goût et la qualité d’un vin a contrario du  cépage, des techniques de vinification et du terroir. N’oublions pas que le label est avant tout un gage de qualité mais surtout, un outil mis à disposition par l’INAO dans le cadre de la répression des fraudes.

 

Vous souhaitez découvrir les vins de la Vallée du Rhône ? 

Maison Lavau vinifie la quasi-totalité des appellations du sud de la Vallée du Rhône et a établi des partenariats pérennes avec plus de 350 vignerons. Ce savoir-faire nous permet de sélectionner les meilleurs vins issus des terroirs les plus expressifs pour notre gamme LAVAU. 

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En quoi consiste le processus de vinification ?

La vinification est un procédé naturel par lequel le jus de raisin, aussi appelé le moût, est transformé en vin. Cette étape succède au pressurage pour les raisins blancs ou bien au foulage pour les raisins rouges. Parce que le processus de vinification diffère selon le type de vin désiré, chaque grand acteur de la chaîne apporte tout son savoir-faire. Pour que la fabrication de ce précieux nectar n’aie plus de secrets pour vous, nous avons concocté un petit guide des grands principes de la vinification. 

Qu’est-ce que la vinification ?

 

De prime abord, le processus de vinification peut paraître nébuleux. On sait vaguement que pour obtenir un vin, il faut tout d’abord presser le jus des raisins et le faire vieillir en fût. Pourtant, la fabrication du vin est à la fois un art millénaire et une science en constante évolution, car changer le moût en vin ne s’invente pas !  

Pour obtenir un litre de vin, il faut environ 1,3 à 1,5 kg de raisin, quels que soient le type et la robe attendue. C’est au niveau des étapes de fabrication que tout se joue ! Bien sûr, après le foulage et le pressurage, il s’agit  de faire fermenter le jus, mais la réalité est bien plus complexe. 

En effet, la qualité et la nature d’un vin dépendent entièrement des décisions prises lors de l’élaboration, notamment quant aux choix des cépages, du moment de la récolte ainsi que de la durée de fermentation ou de vieillissement. 

En d’autres termes, le processus de vinification n’est pas une recette à suivre à la lettre. Il nécessite tout un tas de petits ajustements et de techniques pour tirer le meilleur parti du produit initial. C’est aussi une des raisons pour lesquelles l'élaboration d’un bon vin se joue à toutes les étapes et touche aussi bien à la santé des vignes qu’à la durée de macération. 

Quelles sont les grandes étapes du processus de vinification ? 

 

L’élaboration d’un vin résulte de 5 grandes étapes de base. Voici le processus d’une vinification classique : 

 

1. Les vendanges

Avant toute chose, la récolte des raisins peut s’effectuer de manière manuelle ou mécanique. A vrai dire, la cueillette dépend du type de vin que le viticulteur souhaite produire. Autrement dit, la méthode de récolte ainsi que le moment de la récolte sont des facteurs déterminants dans la vinification. 

 

2. Le foulage et le pressurage

Pour le rouge, on procède au foulage ou à l’égrappage des grains : cela consiste à érafler les raisins pour libérer leur jus. Puis, on pressure les grains afin d’en extraire plus de jus et de séparer les peaux et les pépins du moût. Quant aux grappes de raisin blanc, celles-ci ne subissent pas de foulage, seulement l’étape du pressurage. 

 

3. La fermentation

Une fois obtenu, le moût est placé dans des cuves de fermentation en acier inoxydable ou en bois pour débuter le processus de macération (uniquement le vin rouge).  À partir de cette étape, plusieurs corrections oenologiques sont possibles par le viticulteur : le levurage, le sucrage, le sulfitage ou encore le mutage. Le processus de fermentation peut durer de quelques jours à plusieurs semaines, selon le type de vin que l’on souhaite obtenir. 

 

4. Le vieillissement 

Après la fermentation, le vin peut être mis immédiatement en bouteille ou bien vieilli pendant quelques mois à plusieurs années. On appelle aussi cette étape l’élevage de vin, puisque la fin de le conserver pour le faire vieillir va permettre de déployer toutes ses saveurs et ses arômes. Il est possible de stocker le vin dans des chais en chêne ou bien dans des cuves d’acier, selon les caractéristiques voulues pour le vin. 

 

5. La mise en bouteille 

Enfin, le vin est mis en bouteille après avoir subi (si nécessaire) un filtrage, un collage, une clarification ainsi qu’une stabilisation. Une fois embouteillé, le précieux breuvage continue d’évoluer, ce pourquoi de nombreux vinophiles conservent leurs meilleurs millésimes durant plusieurs années, voire plusieurs dizaines d’années. 

Quelle est la différence entre la vinification du rouge et la vinification du blanc ? 

 

La vinification du vin rouge

Tout d’abord, le processus de vinification du vin rouge implique les étapes du foulage ou de l’éraflage. Comme mentionné plus haut, cette opération consiste à séparer les rafles des baies avant de passer les grains dans un fouloir afin d’en extraire le moût. Une fois la mouture obtenue peut débuter la macération du jus. 

Durant celle-ci, les parties solides du moût montent à la surface du liquide et forment ce que l’on appelle un “chapeau de marc”. À l’aide d’un pilon, on casse cette couche supérieure afin de l’enfoncer dans le moût. 

Cette opération permet d’assurer une meilleure extraction des éléments responsables de l’identité du vin : sa couleur, ses tanins et certains de ses arômes. Il s’agit ensuite de séparer le vin et le marc pour en extraire un premier breuvage, appelé “vin de goutte”. 

Ensuite, on procède au pressurage afin de récupérer le “vin de presse” dans le marc. Ce liquide est quant à lui plus riche en nuances et en tannins. 

Pour réduire l’acidité du vin, on peut également procéder à une seconde fermentation en cuve ou en barrique, aussi appelée fermentation malolactique. En général, un vin rouge est vieilli plus longtemps qu’un vin blanc, surtout lorsqu’il s’agit d’obtenir des vins de garde, soit des crûs qui peuvent être conservés plusieurs années.  En effet, nous rappelons que le vin est une matière vivante qui peut être bonifiée au fil des ans.

 

La vinification du vin blanc

La fabrication du vin blanc ne répond pas aux mêmes objectifs que le vin rouge. 

Après la récolte, les grains ne subissent pas d’égrappage mais sont immédiatement pressurés afin d’isoler le moût et séparer les parties solides pigmentées et riches en tanins du jus, qui lui demeure incolore. 

Aussi, la fermentation en cuve du vin blanc ne donne pas lieu à la formation d’un chapeau de marc. La cuvaison peut durer d’à peine quelques jours à une semaine et la fermentation alcoolique s’effectue de la même manière que le vin rouge. 

Elle peut durer de cinq à quinze jours. Une fois le processus arrivé à son terme, le vin est filtré, collé et globalement, clarifié selon le type de crû désiré. 

Quid de la vinification du vin rosé ? 

Pour obtenir du vin rosé, on procède à une vinification en rouge avec une macération très courte, d’à peine quelques heures. Autrement, il est aussi possible d’obtenir un “rosé de pressage” directement lors de la presse, comme pour un vin blanc. 

Vous souhaitez découvrir les vins de la Vallée du Rhône ? 

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Comment bien choisir votre vin de la Vallée du Rhône ?

Avec près de 71 0000  hectares dédiés à la production viticole, la Vallée du Rhône constitue le second vignoble français en superficie et en production. Rouges, blancs, rosés et même effervescents, les vins de la Vallée du Rhône doivent leur caractère au climat propice et au savoir-faire authentique des vignerons. 

Si la grande diversité de cépages et d’appellations d’origines contrôlées (AOC) peut impressionner, la palette de crus offerte par la Vallée du Rhône est loin de n’être réservée qu’aux initiés. Découvrez notre guide pour bien choisir votre vin de la Vallée du Rhône.

Qu’est-ce que la Vallée du Rhône ?

 

La Vallée du Rhône c’est : 

  • 71 0000  hectares et 5 300 exploitations viticoles
  • 2,6 millions d'hectolitres récoltés par an soit 100 piscines olympiques 
  • 76 % de Rouge, 14 % de Rosé, 10 % de Blanc

Source : Vins-rhone.com

Un peu d’histoire

Avant d’être une terre de grands vins, la Vallée du Rhône est une terre d’histoire. Et pour cause, on y cultive la vigne depuis l’Antiquité, un gage de qualité pour de nombreux experts et amateurs de crus rhodaniens. 

D’un point de vue territorial, le vignoble de la Vallée du Rhône s’étend de part et d'autre du fleuve et se divise en deux régions viticoles : 

  • La Vallée du Rhône septentrionale : du nord de Vienne au sud de Valence, avec un climat continental modéré. Les étés sont chauds et ensoleillés, mais les automnes plus frais et les hivers plus rudes. 
  • La Vallée du Rhône méridionale : de Montélimar à Avignon, avec un climat de type méditerranéen. Les étés sont chauds et secs et les hivers sont doux et ensoleillés. Le vignoble méridional profite du Mistral, dont le souffle puissant vient renforcer les conditions déjà très favorables à la vigne. 

 

Les différentes appellations de la Vallée du Rhône

Tout d’abord, une appellation désigne les vins selon l’origine géographique de leur production. Elle permet de les classer selon plusieurs critères propres à un vignoble.

Dans la Vallée du Rhône, on dénombre 31 appellations d’origine contrôlée (AOC)

  • Les Côtes-du-Rhône régionales (AOC régionale) ;
  • Les Côtes-du-Rhône-villages (réservée à 17 villages de la zone méridionale) ;
  • Les vins de la zone septentrionale (AOC Communales) : Côte-Rôtie, Condrieu, Château-Grillet, Cornas, Saint-Joseph, Crozes-Hermitage, Hermitage, Saint-Péray ;
  • Les vins de la zone méridionale (AOC communales) : Vinsobres, Rasteau, Gigondas, Beaumes-de-Venise, Châteauneuf-du-Pape, Tavel, Lirac ;
  • Les vins de la périphérie, associés au vignoble de la Vallée du Rhône : Costières-de-Nîmes, Grignan-les-Adhémar, Lubéron, Ventoux, clairette de Bellegarde, Côtes-du-Vivarais.

 

Les différents cépages de la Vallée du Rhône

Le cépage est une variété de vigne qui donne un raisin spécifique. Ainsi, chaque variété de cépage est différente au niveau du feuillage et de ses grains. Ces derniers peuvent avoir des tailles, des couleurs spécifiques et bien sûr des arômes qui leur sont propres.

Avec près de 34 cépages, la Vallée du Rhône est un trésor du terroir viticole français : 

  • Vins rouges : Syrah, Mourvèdre, Grenache Noir, Picpoul Noir, Counoise, Marselan, etc.
  • Vins blancs : Viognier blanc, Marsanne Blanc, Clairette, Picpoul Blanc, Roussanne, etc.

Enfin, les vins rosés sont issus des mêmes cépages que les vins rouges tandis que les vins effervescents viennent des cépages tels que la Clairette et le Muscat à petits grains. 

Quels sont les critères de sélection pour bien choisir votre vin de la Vallée du Rhône ? 

 

Des fameux Côtes-du-Rhône aux non moins réputés Châteauneuf-du-Pape, les vins de la Vallée offrent une telle diversité qu’il est parfois difficile de faire son choix parmi tous les crus. 

C’est pourquoi nous avons réuni pour vous tous les critères de sélection à prendre en considération pour choisir une bonne bouteille : 

 

  • La provenance et le cépage 

Peu de cépages sont admis sur le même sol en France, ce qui garantit des crus aux saveurs marquées. De ce fait, vous constaterez rapidement les différences gustatives entre les vins nord et les vins du sud. 

Les rouges de la zone septentrionale sont bien plus vifs et tanniques que leurs voisins notamment du fait du climat continental. Quant aux vins rouges de la zone méridionale, ils offrent plus d’amplitude et de chaleur avec des notes de fruits plus affirmées et épicées. 

Pour ce qui est des blancs, ceux du nord sont plus frais et plus secs tandis que ceux du sud goûtent plus de générosité et de rondeur. 

 

  • Le millésime

Le millésime désigne l’année de récolte et de vinification du vin. D’une année à l’autre, les saveurs d’un vin peuvent être différentes, notamment dû aux conditions climatiques et au savoir-faire du vigneron. À savoir que les millésimes sont classifiés en 10 catégories

  • Millésime du millénaire
  • Millésime du siècle
  • Millésime exceptionnel
  • Excellent millésime
  • Très grand millésime
  • Grand millésime
  • Très bon millésime
  • Bon millésime
  • Millésime moyen
  • Millésime médiocre

Actuellement, les “bons millésimes” sont les années 2005, 2009, 2010, 2015 et 2016. 

 

  • Le prix

C’est une erreur courante de croire qu’un bon vin est forcément un vin onéreux. Bien sûr, il convient tout de même de fixer un budget raisonnable pour acheter un vin de qualité, mais hors de question de se ruiner. 

En effet, il est tout à fait possible de trouver un très bon crû en dessous de 20 € à déguster seul ou pour régaler vos invités à table. Parfois même, une bouteille d’entrée-de-gamme (moins de 10 €) ou un vin peu connu peuvent s’avérer agréablement surprenants !

 

  • L’occasion 

Le choix de votre vin de la Vallée du Rhône dépend bien évidemment de l’occasion lors de laquelle le cru va être dégusté. 

Pour une dégustation lors d’un repas, il conviendra de prêter attention aux mets servis afin de créer une synergie gustative

S’il s’agit en revanche de goûter le vin seul, laissez-vous guider par votre curiosité. 

Les points de vigilance

  • Les mentions “Mise en bouteille au domaine” ou “Mise en bouteille au château” qui ne sont absolument pas réglementées 
  • Le degré d’alcool indiqué sur la bouteille : celui-ci ne donne aucune précision sur la qualité du vin.

Si vous avez des difficultés à faire un choix, tournez-vous vers votre caviste ! En plus de vous prodiguer d’excellents conseils, votre caviste vous proposera même une dégustation afin de confirmer votre choix… Parce qu’un bon cépage se mesure aussi à la longueur en bouche ! 

Vins bios, vins naturels, vins biodynamiques… Quelle importance quant à votre choix ? 

 

Tout d’abord, il convient de distinguer les vins biologiques des vins naturels et des vins biodynamiques : 

  • Vins bios : des crus issus d’une vinification biologique, sans engrais et produits chimiques de synthèse. 
  • Vins naturels : ce type de vin doit être certifié sans produits chimiques de synthèse ni intrants œnologiques et fait à partir de raisins biologiques vendangés à la main. En général, les vins nature sont sans sulfite.
  • Vins biodynamiques : ces vins sont issus de la biodynamie, une méthode d’agriculture plus douce et respectueuse des sols et fondée sur les rythmes naturels de la nature et des astres. 

Les vins biologiques, nature ou encore biodynamiques proposent une palette de saveurs riches et fidèles au terroir au sein duquel ils ont été cultivés et produits. C’est pourquoi il peut être intéressant de privilégier ces bouteilles dans le cadre d’une dégustation. 

À savoir que les vins biodynamiques sont plus riches et concentrés en saveur que les vins conventionnels et les vins biologiques. 

En conclusion, choisir un vin alternatif aux crus traditionnels peut s’avérer une expérience particulièrement intéressante !  

 

Vous souhaitez découvrir les vins de la Vallée du Rhône et explorer ses richesses viticoles ? 

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Les meilleurs millésimes de Côtes du Rhône

Le terroir, le vigneron, le cépage ou encore la robe d’un vin sont autant d’indices qui permettent de reconnaître un bon, voire un excellent Côtes du Rhône. Tous ces facteurs ont certes une influence directe sur la qualité du produit, mais cela est sans compter sur le millésime figurant sur la bouteille. 

Si cette information est gage de qualité, elle n’en demeure pas moins complexe à déchiffrer pour les novices. Que recouvre la notion de millésime ? Faut-il vraiment s’y fier pour choisir une AOC Côtes du Rhône ? Et d’ailleurs, quels sont les meilleurs millésimes en Côtes du Rhône ? Décryptage. 

Qu’est-ce qu’un millésime ? 

 

Le millésime d’un vin désigne l’année à laquelle les raisins ont été récoltés dans le vignoble. Il s’agit également de l’année de la vendange des fruits. Par exemple, un vin millésimé 2009 indique qu’il a été élaboré avec des raisins vendangés en 2009. 

En outre, le millésime est en quelque sorte la date de naissance du vin ou plus prosaïquement, son année de production. Il ne s’agit donc pas forcément de l’année de la mise en bouteille ou de l’année de mise en marché du vin, car celui-ci est généralement “élevé” après vinification pour améliorer ses qualités. Après avoir été embouteillé, le vin peut également vieillir en cave pour sublimer ses saveurs. 

La plupart du temps, les bouteilles de vins issues des grands vignobles français mentionnent le millésime, mais ce n’est pas une obligation légale. C’est pourquoi cette date figure moins sur les étiquettes de vins de pays (qui ne font l’objet d’aucune Appellation d’Origine Contrôlée) ainsi que les vins d’entrée de gamme. À savoir que le millésime peut être indiqué sur l’étiquette ou bien la collerette d’une bouteille.

Pourquoi le millésime est-il important en Côtes du Rhône ? 

 

En oenologie, le millésime d’un Côtes du Rhône et plus largement, d’un vin permet de juger de son évolution par rapport aux conditions climatologiques locales de l’année de récolte.

Chaque millésime correspond à un caractère différent, à une évolution, une histoire, mais également à une réputation et à une cotation spécifique. Il permet de juger si le cru doit être dégusté directement après son acquisition ou bien s’il est préférable de le faire vieillir un peu pour déployer tout son potentiel. 

Si vous souhaitez donc investir dans le vin de la Vallée du Rhône, mieux vaut savoir quels millésimes acheter et lesquels éviter à des fins de conservation. 

Si l’on distingue en général un petit millésime d’un grand millésime, il existe plusieurs classifications pour les Côtes du Rhône et plus globalement, les vins français. En effet, on peut aller jusqu’à 10 catégories

  • Millésime du millénaire
  • Millésime du siècle
  • Millésime exceptionnel
  • Excellent millésime
  • Très grand millésime
  • Grand millésime
  • Très bon millésime
  • Bon millésime
  • Millésime moyen
  • Millésime médiocre

 

Quels sont les facteurs qui influencent le millésime d’un Côtes du Rhône ? 

 

Tout comme les autres fruits, le raisin est sensible aux variations météorologiques. Ainsi, des cépages cultivés sur les mêmes parcelles n’auront pas le même goût d’une année sur l’autre. Voici les facteurs météorologiques qui peuvent influencer leur qualité : 

  • La pluie : en excès, elle risque de diluer les arômes, le sucre et l’acidité des raisins et donner des vins manquant de saveur. Pire encore, une pluie diluvienne favorise la pourriture des grains. Si la vigne manque d’eau, les raisins se retrouvent en stress hydrique et ralentissent leur maturation.
  • Le soleil : avec un faible ensoleillement, les raisins seront en manque de maturité et donc très amers, acides et peu aromatiques. Avec une forte exposition, le mûrissement des raisins est optimal et le vin produit à plus de chances de déployer des arômes de fruits bien mûrs et riches. 
  • Le gel et la grêle : ces deux phénomènes sont dangereux pour la vigne. 

Comme vous l’aurez compris, la vigne n’aime pas les excès, ce pourquoi des températures trop chaudes ou trop froides ainsi que trop de pluies auront tendance à altérer la qualité des fruits et donc, des vins. 

Dans la Vallée du Rhône, le climat est plutôt hétérogène avec une zone septentrionale semi-continentale et une zone méridionale plus marquée par le climat méditerranéen. 

Le Côtes du Rhône rouge et blanc sont produits dans le Rhône-méridional et bénéficient ainsi d’hivers doux et secs ainsi que d’étés chauds et très ensoleillés. Peu de pluies excessives, de gel ou de grêle sont à déplorer bien que le Mistral souffle parfois sur les vignobles. Ces conditions géographiques sont très propices à l’élaboration de bons millésimes pour le Côtes du Rhône.

Quels sont les meilleurs millésimes Côte du Rhône ?

 

Selon les experts, les meilleurs millésimes des Côtes du Rhône sont : 2000, 2001, 2005, 2007, 2015, 2016 et 2018. Voici deux tableaux résumant la classification des millésimes pour les Côtes du Rhône durant le siècle écoulé :

Les meilleurs millésimes Côtes du Rhône Rouge

 

Millésimes des vins Côtes du Rhône Rouge
Millésime du millénaire 1989, 1990, 1998
Millésime du siècle  1978, 2000
Millésime exceptionnel 1945, 1961, 2005
Excellent millésime 1947, 1949, 1969, 1985, 1988, 2001, 2011
Très grand millésime 1937, 1957, 1959, 1966, 1970, 1976, 1983, 1986, 1996, 2003, 2004, 2006, 2009
Grand millésime  1938, 1943, 1946, 1953, 1962, 1972, 1980, 1994, 1997, 1999, 2007, 2010
Très bon millésime 1942, 1950, 1952, 1955, 1958, 1967, 1971, 1973, 1979, 1982, 1993, 1995, 2008, 2012, 2013
Bon millésime 1948, 1956, 1964, 1981, 1987
Millésime moyen 1941, 1944, 1965, 1968, 1974, 1977, 1991, 1992
Millésime médiocre 1939, 1940, 1951, 1954, 1960, 1963, 1975, 1984, 2002

 

Les meilleurs millésimes Côtes du Rhône Blanc

 

Millésimes des vins Côtes du Rhône Blanc
Millésime du millénaire x
Millésime du siècle  1961, 1978, 1989, 1990
Millésime exceptionnel 1945, 1985, 1999, 2005
Excellent millésime 1943, 1949, 1988, 1998, 2000, 2008
Très grand millésime 1937, 1946, 1947, 1952, 1962, 1969, 1972, 1983, 1986, 1996, 1997, 2001, 2003, 2004, 2006, 2007, 2011
Grand millésime  1955, 1957, 1958, 1959, 1966, 1967, 1970, 1995, 2002, 2009, 2010, 2012
Très bon millésime 1942, 1953, 1964, 1971, 1973, 1976, 1979, 1980, 1982, 1994
Bon millésime 1938, 1950, 1956, 1974, 1977, 1981, 1987, 1992, 2013
Millésime moyen 1948, 1954, 1965, 1975, 1993
Millésime médiocre 1939, 1940, 1941, 1944, 1951, 1960, 1963, 1968, 1984, 1991

Source : Vins-vigne.com

 

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